« Le Verbe de Dieu le Père qui s'est uni à cette âme unique et élue entre mille nous donne en ce passage la raison de sa descente. Ne faisant désormais qu'un avec cette âme, il estime comme fait à lui-même tout ce qui touche l'homme assumé, étant sauve la majesté impassible. Il est donc descendu dans son jardin en se dépouillant de sa puissance divine, par laquelle il est un avec son Père, pour que puisse l'accueillir la fragilité humaine par laquelle il est un avec l'homme, devenu médiateur entre l'une et l'autre. Dans son jardin, c'est-à-dire dans ce peuple qui avait connaissance de lui, là où les patriarches et prophètes avaient abondamment transpiré en travaillant à l'instruire »
APPONIUS, Commentaire sur le Cantique des Cantiques, SC 430, p. 53.
Jean-Marie AUWERS, Pourquoi lire aujourd'hui les commentaires des Pères sur le Cantique des Cantiques ?
Younan ELMACARY, Incarnation et divinisation dans les commentaires d'Origène sur le Cantique des Cantiques
Michel VAN PARYS, L'herméneutique juive et chrétienne à l'épreuve du Cantique des Cantiques. Les Homélies de Grégoire de Nysse
Jaime GARCIA, S. Augustin et le Cantique des Cantiques
Jean-Marc VERCRUYSSE, La Bien-Aimée du Cantique, comme figure de l'Église chez les Pères latins