Parmi les quatre Évangiles, c'est celui de Jean qui a été principalement le creuset du développement de la théologie dogmatique. C'est l'Évangile du Verbe incarné, où la divinité du Christ se manifeste, ainsi que le motif de l'incarnation, Qui n'est autre que la divinisation. Si les Pères l'ont retenu, surtout à partir du IIIe siècle, c'est pour répondre aux gnostiques, comme Origène à Héracléon, ou encore aux hérésies, ce qui leur a permis de développer leur christologie et leur théologie trinitaire, mais ils n'en ont pas moins proposé un commentaire suivi des autres Évangiles et ont même envisagé, comme Ephrem, le Diatesseron, l'Évangile concordant, du fait que les différents Évangiles présentent autant de visages du Christ.

SOMMAIRE

• Éditorial
  Marie-Anne VANNIER
• Le Fils unique, chemin qui mène au Père. Le propos du quatrième Évangile
  Luc DEVILLERS
• La quesstion de l'identité du disciple que Jésus aimait
  Catherine BESSON
• Le prologue de Jean lu par deux Alexandrins : les Commentaires d'Origène et de Cyrille d'Alexandrie
  Job GETCHA
• La mystagogie du lavement des pieds par Ambroise de Milan. Une interprétation baptismale de la péricope johannique dans son site liturgique
  Emmanuel BOHLER/li>
• « Voir - croire » dans les récits d'apparition de l'Évangile de Jean, selon Augustin
  Gérard RÉMY
• L'eau vive : une source d'interprétations multiples centrées sur la connaissance de Dieu chez les Pères
  Philippe MOLAC
• Les Homélies sur l'Évangile de Jean d'Augustin chez Isidore de Séville : une présence multiforme
  Jacques ELFASSI
• Actualité des Pères de l'Église

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