« Il y a des regards qui sauvent », disait avec émotion Alexandre Jollien sur le plateau de La Grande Librairie le 10 octobre dernier. Il parlait sûrement de celui de sa femme qui, il y a quelques années, accueillit sans jugement ses aveux concernant une addiction qui le rongeait de l’intérieur (1). « On est dans une société qui est de plus en plus dure, il y a de la violence dans le regard, même la solidarité peut être assénée, violente… Notre plus grand défi est d’accueillir l’autre avec ses casseroles », témoigne le jeune philosophe, handicapé de naissance.
Qui n’a pas besoin de se libérer des tourments de l’âme ? D’être guéri de vieilles blessures et pardonné de ses fréquents errements, pas de côté, blocages ? Et qui donc est capable d’un tel amour inconditionnel, constant, inépuisable ? Certains répondent « la bonté de certains hommes », d’autres « Dieu », les chrétiens « Jésus, vrai homme et vrai Dieu ». L’important étant d’avoir goûté un jour dans sa vie à cet amour sans limites.
Benoît XVI a écrit sur l’espérance chrétienne des phrases d’une grande force(2). Celle-là par exemple : « Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation assurément douloureuse, comme “par le feu”. » Et celle-là, au cœur des enjeux de la question du salut : « Nul ne vit seul. Nul ne pèche seul. Nul n’est sauvé seul. » C’est peut-être là que le bât blesse. Pendant des siècles, les chrétiens se sont préoccupés de leur salut personnel. Or l’espérance chrétienne est aussi espérance pour les autres. Un des lieux où s’incarne le mieux aujourd’hui un combat collectif n’est-il pas en lien avec la sauvegarde de la planète ?
Pouvons-nous, chrétiens, dire par nos vies « Le salut, c’est les autres » à l’inverse de Sartre qui écrivait « L’enfer, c’est les autres » ?
Engageons-nous résolument à vivre ce principe évangélique, surtout à l’approche de Noël. Alors pourront résonner en nous les battements du cœur de l’enfant roi, le Sauveur qui a vaincu la mort.
Qui n’a pas besoin de se libérer des tourments de l’âme ? D’être guéri de vieilles blessures et pardonné de ses fréquents errements, pas de côté, blocages ? Et qui donc est capable d’un tel amour inconditionnel, constant, inépuisable ? Certains répondent « la bonté de certains hommes », d’autres « Dieu », les chrétiens « Jésus, vrai homme et vrai Dieu ». L’important étant d’avoir goûté un jour dans sa vie à cet amour sans limites.
Benoît XVI a écrit sur l’espérance chrétienne des phrases d’une grande force(2). Celle-là par exemple : « Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation assurément douloureuse, comme “par le feu”. » Et celle-là, au cœur des enjeux de la question du salut : « Nul ne vit seul. Nul ne pèche seul. Nul n’est sauvé seul. » C’est peut-être là que le bât blesse. Pendant des siècles, les chrétiens se sont préoccupés de leur salut personnel. Or l’espérance chrétienne est aussi espérance pour les autres. Un des lieux où s’incarne le mieux aujourd’hui un combat collectif n’est-il pas en lien avec la sauvegarde de la planète ?
Pouvons-nous, chrétiens, dire par nos vies « Le salut, c’est les autres » à l’inverse de Sartre qui écrivait « L’enfer, c’est les autres » ?
Engageons-nous résolument à vivre ce principe évangélique, surtout à l’approche de Noël. Alors pourront résonner en nous les battements du cœur de l’enfant roi, le Sauveur qui a vaincu la mort.
Chantal JOLY et Émilie TÉVANÉ
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