Ce livre prend por objet, au départ, les dirigeants de start-up du numérique. Souvent médiatisés et accueillis dans des incubateurs, ils sont parfois présentés comme prophétisant un futur du travail idéal. Cet ouvrage puise également en philosophie du travail pour montrer que le travail trouve son accomplissement dans le temps, ainsi que l’ont monré Simone Weil (1909-1943) et Hannh Arendt (1906-1975). L’oeuvre invite ainsi à réintroduire du temps dans l’économie et les entreprises, en particulier en proposant une réhabilitation du travail intellectuel ainsi que des moments de contemplation qui permettent d’orienter le travail ves l’universel.
Le travail n’est pas anodin, n’est pas indépendant du monde dans lequel nous vivons. Le travail transforme le monde ; il peut ou bien l’affecter en le dégradant, ou bien l’embellir. La réflexion sur l’oeuvre invite à penser le travail dans le temps, en introduisant du temps dans l’économie.
Cette recherche montre un écartèlement entre deux grandes tendances du sens du travail chez les start-uppers, entre idéalisme et divertissement pascalien, entre participation à l’oeuvre ou à un désoeuvrement contemporain. Ce faisant cette réflexion contribue, à partir des dirigeants de start-up, relativement jeunes, à la compréhension du sens du travail aujourd’hui.
Déjà publié dans la collection du G.R.A.C.E. : La blessure de la rencontre et L’entreprise une affaire de don. et L’entreprise délibérée
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