L’unité dans l’expérience mystique Paradis 1949 de Chiara Lubich

Au milieu du XXe siècle, l’idéal de l’unité illumine la vie de Chiara Lubich et donne naissance à un grand mouvement ecclésial. Le livre revisite cette inspiration, connue sous le nom de Paradis 1949, qui est une expérience particulière de deux années, un « événement » d’unité qui va illuminer la vie de la jeune femme et celle de nombreuses personnes avec lesquelles elle partage ce qu’elle a compris dans cette expérience de lumière.
Parler d’unité est « ineffable », non seulement en raison de l’inadéquation du langage qui ne saurait parler d’une réalité aussi grande, mais aussi pour sa mise en œuvre qui semble dépasser les capacités humaines.
En revanche, il est facile de parler de ses déformations ou des peurs qu’elle suscite. On craint qu’elle ne mène à l’uniformité, qu’elle ne fasse de la richesse créative de la pluralité. L’unité semble alors contredire l’aspiration tout aussi innée à la liberté. L’af firmation de l’identité et de la diversité contredit-elle l’unité ? Ou peut-être en fait-elle partie intégrante ?
À quelques années de la mort de la fondatrice, il est légitime de s’interroger sur l’héritage et la mission qu’elle a transmis, et sur la manière dont on peut continuer à les développer de manière créative et fidèle. S’élancer en toute confiance sur un chemin qui évite autoritarismes et individualismes permettra le plein développement des dons personnels et la poursuite d’objectifs communs.