Editorial
Au quatrième siècle l’hérésie arienne est puissante. Approximativement au centre de la Turquie actuelle – en Cappadoce – trois évêques vont défendre vigoureusement contre l’enseignement arien la foi de l’Eglise proclamée au concile de Nicée. Ce sont eux que les patrologues appellent habituellement « les Pères Cappadociens ». Il s’agit de Basile, évêque de Césarée, de son frère Grégoire, évêque de Nysse, et de Grégoire, ami de Basile, évêque de Nazianze et pour un temps de Constantinople. Leur enseignement triomphera de l’arianisme.
Des trois Cappadociens seul Grégoire de Nazianze n’avait pas encore été présenté par « Connaissance des Pères ». Ce numéro lui est consacré.
C’est une personnalité attachante, très sensible et qui refuse les intrigues. A cause de cela, il démissionna de sa charge alors qu’il présidait le concile de Constantinople en 381. Grégoire est un auteur qui touche autant qu’il convainc. Cette note personnelle et intérieure est en harmonie avec les genres littéraires qu’il affectionnait et que l’on retrouve dans ses oeuvres : des lettres, des discours et des poèmes.
J. FANTINO, o.p.
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